13 janvier 2014

I am in a New York State of Mind

Il m'est arrivé un truc un peu fou à Paris la semaine dernière. J'ai été contactée par un lecteur du blog. Oui, un lecteur ! Un truc de dingue je vous dis, il paraît qu'il y a donc encore des gens plein d'espoir qui traînent par ici. 
En l'occurence, un jeune homme et sa copine qui, revenant de New York, se sont mis à éplucher la Toile pour voir ce qu'ils pouvaient trouver sur la ville qui ne dort presque pas, et comment retourner là bas. Et tant qu'à faire, pas en touriste, mais avec un visa qui va bien, bref, de quoi s'installer légalement sur place pour beaucoup plus que 90 jours.  
J'en fus confuse et flattée à la fois : quoiquoiquoi, des lecteurs en chair et en os qui veulent me voir à Paris plage, et qui, Ô Bonheur Infini, n'habitaient pas à l'autre bout de Paris mais Porte de St Ouen, autant dire qui avaient presque un pied dans le 9-3, bref, il fallait qu'on se rencontre pour se pincer et vérifier qu'on ne rêvait pas. 
Au final, un vendredi soir un peu cafouilleux au démarrage avant la rencontre au sommet : une livraison de courses prévue entre 19h et 21h, arrivée chez moi à 22h dans sa presque intégralité. Le livreur avait oublié mes surgelés dans son camion (je m'en suis rendue compte sur place et j'ai pu les récuperer) et aussi mes légumes (mais comme je suis blonde j'ai pas percuté tout de suite). Donc à 22 heures, j'ai bravé les éléments (ça piquait vendredi soir, il faisait glagla. Bon, ok, pas autant qu'avec le blizzard new yorkais de ces derniers jours si j'ai tout compris, mais pour Paris, ça piquait) et j'ai retrouvé les loulous. Et on a passé quelques heures à papoter de New York, de Paris, du sens de la vie, et évidemment de la ligne 13 (= on a trouvé une excuse toute prête pour râler). 
En bref, des années d'émotion couchées sur le papier l'électronique du blog qui me sont revenues en boomerang, et qui m'ont fait suuuuper plaisir. Si. 
Ce fut un week-end commencé sous le signe des z'Etats z'Unis, et la métaphore fut filée plus loin, au cinoche, avec Casse Tête Chinois, qui se déroule dans New York City. Big Up à Mister Klapisch qui réussit à nous montrer vraiment la ville (bon, enfin, moi j'ai reconnu tous les endroits où ça filmait ou presque), et nous fait une petite description des trajets en métro qui vaut son pesant de cacahuètes. 
Et tout ça, toute cette émotion, de penser à cette ville où j'ai usé mes chaussures et mon appareil photo, où j'ai galopé dans tous les sens pendant des années, tout ça m'a donné envie d'écrire encore... 


3 commentaires:

  1. Serge The Crazy MD15 janvier 2014 à 08:35

    Bonjour Dolce, avec un peu de chance, puisque le vent gonfle la voile dans la bonne direction, nous aurons peut être enfin, dans un avenir plus ou moins proche, le plaisir de vous savoir enfin de retour à NYC...ou toute autre destination des States !

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  2. Bonjour Dolce, je confirme, je parcours encore régulièrement votre blog (j'y ai passé quelques soirées d'ailleurs pour choper une adresse, un lieu par ci, par là...), même si vous êtes de retour en France continuez à nous faire découvrir !
    bea147

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  3. Hello ! On attendait ce retour...so, GO !

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