La course a l'echalotte

J'aime beaucoup cette expression francaise desuette qui designe de maniere rigolotte la course efreinee a laquelle je me plie depuis quelques jours pour faire tenir dans le pu de temps imparti au bureau le maximum de choses possibles avant mon depart en vacances. Il nous est tombe quelques tuiles interessantes sur le nez depuis le debut de la semaine (une demission, les lignes telephoniques coupees pendant plus d'une journee, un client enrage, etc.) et je n'ai pas encore passe le cap ou je decompresse... 

Le week-end dernier, je vous ai lachement abandonnes jeudi soir pour un week-end express en France, et pour cause, le mariage d'une copine d'enfance. 

Le depart avait ete interessant, apres une partie de la matinee passee au telephone a expliquer au monsieur de chez Air France qu'il fallait que je rentre dimanche, pas seulement que je reste a Strasbourg pour la semaine, mais apres ca, on s'est dit avec Thomas, y'a tout bon. Sauf que Murphy est passe par la. Je vous fais la version courte : vol retarde au depart de New York, retard presque entierement rattrappe en vol, mais Aerports de Paris nous a assigne un emplacement de parking dans les paquerettes, debarquement par bus, sprint pour passer les controles de police et atteindre la navette pour le terminal 2 G, sprint jusqu'a la porte d'embarquement : desolee Madame, l'embarquement de ce vol a ete ferme il y a 6 minutes et le prochain vol est dans trois heures trente. Vous aurez le temps de vous en remettre (genre on vient de te dire que tu as transpire pour rien, et avec le sourire. bon). Arrivee a Strasbourg, pas de valise ! Heureusement dans la valise en soute, rien de necessaire pour le mariage de la copine le lendemain : vetements etaient avec nous en cabine. Bien nous en a pris puisque la valise a mis pres de 24 heures a arriver (pour ressituer : une valise avec une etiquette code barre a Roissy, moins de 24 heures pour la localiser et l'expedier a Strasbourg, sachant qu'il y a 4 vols par jour depuis Roissy, c'est quand meme un record) mais bon, on a retrouve la valise, alors pourquoi nous plaignons nous...

Nous etions ravis de passer un peu de temps avec la famille de Thomas vendredi, et samedi, nous avons fait la banboula depuis 10h30 du matin (ceremonie a l'eglise), jusqu'a pres de 3 heures du matin : vin d'honneur, dejeuner, une petite pause pour Thomas et moi entre 19h et 22 heures (une sieste a l'heure new yorkaise pour pouvoir poursuivre), puis le diner et le feu a la piste de danse ! 

Ce mariage a ete aussi l'occasion de revoir des amis (maries l'an dernier une semiane apres nous !)

et de reunir trois copines de college qui ne s'etaient pas retrouvees toutes les trois dans la meme piece depuis, pfiou, ca nous rajeunit pas tout ca ma bonne dame...

En bref : les maries etaient beaux, heureux, 

le chien etait raccord en petit costume tip top qui va bien,

la salle etait joliement decoree, les convives agreables, la musique bien. Un parcours sans faute, si ce n'est la fraicheur pour un mois de juin, a peine 15 degres au mieux de la journee et moins de 10 la nuit ! Argh ! On a beau se dire que ce n'est pas de notre ressort, il n'empeche, groumpf, tout ca. 

Dimanche, Thomas m'a laissee a l'aeroport de Strasbourg pour mon retour aussi sec a l'envoyeur et une derniere semaine de dur labeur avant les vacances pendant qu'il se faisait dorloter par sa famille en France. J'ai hate de monter dans l'avion ce soir, et que l'enervement de pre-depart retombe, que je dorme un peu, les genoux bien encastres dans le siege de devant pour etre sure de ne pas bouger.

Ce soir, direction les vacances, et blog au repos jusqu'a mon retour.

So long, my dears...