29 août 2008

Week-end with a view

Bon, ayé, le rythme est grosso modo repris... Metro, boulot, et dodo !
Heureusement le week-end dernier avait encore des airs de vacances, puisqu'on est alle samedi a la plage de Long Branch (Niou Djeursy pour les z'intimes), et dimanche a Governors Island. Meme que c'est drolement bien Governors Island et que je regrette de ne pas avoir bouge mes fesses plus tot cet ete pour aller y faire un tour.
On a pris le ferry downtown

Puis dans Governors Island on s'est retourne vers Manhattan pour prendre quelques photos 
(un bon ratio : une centaine de photos dans l'apres-midi, de quoi faire palir Magali... )
Mais l'idee c'etait surtout ca : la glandouille dans l'herbe... 


Semaine plus cool. Mardi soir, diner avec des amis chez Gavroche, dans leur petit jardin toujours aussi agreable l'ete, et pour moi ce jeudi un diner de filles chez Miss Deli qui nous avait fait une mousse au chocolat a tomber par terre.
Ce soir, je prends JetBlue (premiere fois dans l'histoire de ma courte vie) direction Portland, Maine (c'est aussi une premiere fois) pour passer le week-end de Labor Day avec mon cheri-d-amour-que-j-aime-euh (oui c'est gnangnan et alors).
Je vous raconterai ca la semaine prochaine !

27 août 2008

Bamn!, le restaurant "automatique"

Bien avant les fast foods places, les Etats-Unis avaient les "automates". Des sortes de delis avec des vitrines refrigerees, un peu comme le rayon des surgeles dans un supermarche, et de la nourriture sur des assiettes, ou deja des sandwiches et autres. On insere la monnaie, on ouvre la petite porte ou il y a ce qui nous plait, et hop, c'est parti, plus qu'a manger.
Sur Saint Marks Place, en 2006 (oui, je sais, c'est de la niouze rechauffee), Bamn! a ouvert avec le meme concept, remis au gout du jour
Leur moto ? "satisfaction is automatic".
Well, si on a envie d'un sandwich a 3 heures du matin, ca aide, c'est sur !
Quelqu'un a deja essaye, pour la science ? Je n'ai pas ose... J'avoue...
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Bamn!, 37, Saint Marks Place.

25 août 2008

Flower district

La 28eme rue entre la 6eme et la 7eme avenue (et un chouia au Sud sur la 6eme avenue), c'est le Flower District a New York.
En quelque sorte la "guilde" des fleuristes, grossistes essentiellement, mais ou on peut aussi aller acheter un petit bouquet ou un immense palmier en tant que particulier. Ca ouvre tot le matin, et la ce sont les revendeurs, restaurateurs qui viennent se fournir. Certaines boutiques ferment a midi (Associated Cut Flowers par exemple), mais d'autres "tiennent" jusqu'a 18 heures pour les particuliers.

Le matin, une sorte de jungle tropicale ou l'on baisse la tete pour passer entre les palmiers et on slalome entre les delivery boys, qui portent de gigantesques cornets remplis qui de roses, de lys, d'orchidees, de branches de cerisiers en fleurs...



Le quartier decline, malgre tout, au profit des hotels.

Dans un rayon de cinq blocs, ce sont 22 hotels qui voient progressivement le jour, et sur ma rue, on en attend trois. L'un deux, un Hilton "Garden Hill" (bien choisi pour le quartier, hein ?) a ouvert en fin d'annee derniere.


Lire ici aussi, en anglais dans le texte.

22 août 2008

Reviendue aux S'tazunis

D'ailleurs, je vous le dis tout de go, si ca ne tenait qu'a moi, je serai encore en train de bouquiner un polar, les doigts de pied en evantail, sur une plage Corse. Soupir.
Le plus dur, en revenant ? Se mettre dans la tete que les journees de travail sont longues. 9h-18h, c'est pas le temps de bronzage, c'est le temps de lessivage, les petits gars... A quand l'ordinateur qui prolonge le bronzage, hum ? Avec huit a neuf heures passees devant la bestiole, je me demande pourquoi les geeks n'y ont pas encore pense... (peur du coup de soleil a force de trop faire mumuse derriere son ecran ?)
Enfin, voila, une niouzlettre un chouia nostalgique parce que personne n'aime reprendre le chemin des clients pas contents et collegues egaux a eux memes apres deux semaines passees a buller, ailleurs, et surtout pas moi... !
Mais bon. La semaine, malgre tout, aura passe vite. Le temps de lire tous les emails, deja, et hop, c'est presque deja lundi soir... Mardi, on enchaine. Mercredi soir, pour se changer les idees, un film en plein air a Hoboken, sur le waterfront. Au coucher du soleil, Manhattan avait des allures de carte postale, buildings du Financial District refletant un soleil orange, superbe... Le film ? Une excuse a etre dehors et pique-niquer entre amis, Bee Movie, avé la morale-euh en fin de film : faut pas tuer les chtites z'abeilles, sinon, non seulement on ne pourra plus s'empiffrer de miel, mais surtout y'aura plus d'arbres ni de fleurs ni rien dans le monde-euh. Triste. On apprend aussi dans le film que les abeilles recolteuses de pollen ont des mini aspirateurs hyper puissants pour la recolte dudit polen... Fou ! Mais bon, dans la vraie vie, c'est peut-etre trop petit pour etre visible a l'oeil nu... J'ai bon ?
Sinon, pour les curieux, les deux dernieres semaines seraient un peu longues a raconter mais retenez grosso modo que, en Corse, avec mes parents, j'ai soigne mon bronzage sans cramer au passage (merci Nivea Sun Indice 30 Light Sensation), j'ai ete a un concert de Bernard Lavilliers pendant le festival Porto Latino, et meme que c'etait pas mal du tout. 
j'ai fait une super croisiere d'une journee entre Porto Vecchio et les iles Lavezzi, en longeant les falaises de Bonifaccio (la "ligne" sur la photo, c'est l'Escalier du Roi)

Et l'eau aux iles Lavezzi etait bleu turquoise, avec plein de poissons gourmands qui attendaient que ca tombe du bateau...
J'ai fete mon anniversaire un mois en avance avec mes parents qui m'ont offert une montre super chouette
On a passe une journee a Bastia, j'ai trouve une robe de mariee (gros coup de coeur, elle est reservee !) et on a dine sur le Vieux Port (non vous ne verrez pas la robe-euh)

Et on a dejeune a une table de pique-nique dans la montagne, ou on mange des tas de choses super bonnes presque pas grasses du tout comme des beignets au fromage frais (non je n'ai pas tout mange toute seule, je me suis fait aidee par mes parents !)
Apres les au revoirs sponsorises par Kleenex, direction Aix en Provence pour le mariage d'amis a Thomas. C'etait beau, c'etait chouette, c'etait bien !
Derniere escale avant de rentrer, en Provence, chez mes grands-parents, pour deux jours, avant de voler a nouveau pour Big Apple.
Et pendant que je faisais tout ca, vous vous etes dechaines sur mon article sur la laisse pour les enfants pas sages... Je ne pensais pas que c'etait d'usage aussi repandu... Et suis en quelque sorte rassuree de savoir que ceux qui ont subi l'attache etant petits ne sont pas completement cingles ou traumatises aujourd'hui !
Et si vous avez un moment, allez lire l'article de la maman de Romain qui fait echo a la citation Here is New York
que j'ai postee un peu plus tot cette semaine et qui elle aussi avait genere son lot de commentaires.

20 août 2008

"Here is New York"

"There are roughly three New Yorks. There is the New York of the man or woman who was born there, who takes the city for granted and accepts its size, its turbulence as natural and inevitable. Second, there is the New York of the commuter - the city that is devoured by locusts each day and spart out each night. Third, there is the New York of the person who was born somewhere else and came to New York in quest of something...
Commuters give the city its tidal restlessness, natives give it solidity and continuity, but the settles give it passion."

Jolie citation d'EB White, auteur americain a qui l'on doit entre autres Stuart Little et Charlotte's Web.

18 août 2008

La laisse pour enfants (pas sages)

Encore une chose qui m'a laisse baba. On reconnait que le petit americain, eleve dans la veneration par sa famille et ses proches est generalement proche du petit singe savant que de l'enfant sage qui resterait assis la. Le petit de l'Americain, si on ferme les yeux le temps de compter jusqu'a trois, on a generalement la chance de le retrouver la tete dans les toilettes parce que c'est rigolo, ca fait des bulles, ou phase "je serai decorateur d'interieur quand je serai grand, pour l'instant je m'entraine avec des feutres indelebiles sur le mur de ton salon". Braves petits.
Les americains pensent a tout. Surtout aux mamans frustrees de n'avoir pas reussi a elever leur progeniture qui s'entraine a hurler pour le concours de cri le plus suraigu au milieu du supermarche a l'heure de pointe (non, si c'est pas l'heure de pointe, y'a pas de public pour departager et ca ne vaut pas le coup).
Bref, tout ca pour dire qu'au lieu d'elever ses enfants, l'americain prefere rester passif et les attacher. Oui, vous avez bien lu. Avant, on promenait son chien en laisse, mais franchement, c'est carrement has been. Maintenant, on promene son enfant en laisse.
Comme ca on peut continuer a papoter au telephone et avoir une conversation d'adulte qui n'est pas entrecoupee de "Jenifeeeeer, maman t'a dit de ne pas aller si loin, non ne traverse pas la route toute seule, oui, maman t'achete une glace, quoi ma cherie, maman parle" etc. Soit.
Mais foncierement, je ne comprends pas bien la fierte des parents a attacher leurs enfants et a les promener le sourire aux levres, en laisse. Je repete, pour ceux du fond qui auraient pas bien suivi.
Oh bien sur, on reste politiquement correct chez les vendeurs, on fait un joli packaging, un sac a dos en forme de petit singe, avec la queue qui sert d'attache et on appelle ca un "Security harness".

C'est tout de suite moins mechant qu'une laisse. C'est sur. Un "harness buddy" ca fait moins peur au gamin que de lui dire "maintenant je t'attache sale gosse".
On appelle ca
"Sure Steps" aussi : comme ca si le petit manque de se prendre une gamelle, hop, on le recupere.
Le credo reste le meme : ne perdez plus vos enfants au supermarche, dans un aeroport... Bref n'ayez pas l'air cruche en allant a la caisse centrale l'air penaud recuperer "le petit Dylan qui attend sa maman depuis deux heures". Je vous laisse voir par vous  memes les tas de bons arguments de la laisse pour enfant. La, ici ou la encore.
Si a l'epoque des Simpsons ca pouvait encore choquer (un peu),
 
je peux vous dire que maintenant, ca ne fait plus sourciller grand monde ici.
Mais bon, je me rassure en me disant que quand meme, parfois, il y a des gens avec un cerveau dans ce pays, qui eux comme moi, trouvent que ca ne ressemble a rien. Voir ici et la.

11 août 2008

Le Flatiron Building

04 août 2008

Autour de Madison Square Park

A ne pas confondre avec Madison Square Garden... Madison Square Park, ca serait trop petit pour les concerts de Madonna. Le petit parc se situe au nord de la 23eme rue entre Madison (qui "nait" d'ailleurs sur la 23eme rue) et la 5eme Avenue. C'est un de mes parcs preferes : pas trop loin de mon bureau, pratique pour y dejeuner sur le pouce sans etre ni enfermee dans une salle de reunion, ni sur un bout de trottoir au milieu des gaz d'echappements.
Wikipedia complete mes informations... Le parc fait 2.75 hectares et tient son nom de James Madison, le 4eme presdent des Etats-Unis et auteur de la Constitution Americaine (rien que ca). En 1686, l'endroit ou se situe le parc a ete declare "public", l'endroit a ensuite supporte, en vrac, l'emplacement d'un arsenal de l'armee, un centre pour jeunes delinquants, un "cottage"...
Il faudra attendre le 10 mai 1847 pour que "Madison Square Park" ouvre au grand public en tant que tel. Le dernier "coup de jeune" donne au parc date de 2001.
La tour qui se trouve a l'arriere est la "Met life tower" dixit Wikipedia aussi...
Pour moi, ca reste "la-tour-derriere-Madison-Square-Park". Je suis une indecrotable ignare et je me soigne.
Le parc est aussi le lieu d'expositions qui restent generalement en place tout l'ete, l'an dernier, des arbres metaliques tres realistes.
Et puis bien sur, l'herbe est le terrain favori d'ecureuils pas vraiment farouches qui attendent plus ou moins sagement d'etre nourris par les touristes, inconditionnels du burger joint Shake Shack.