12 février 2005

Qui croyait que la vie n'était pas trépidante dans la Meuse ?

Comme cela fait depuis juin 2003 que je n’ai pas eu d'’appartement à meubler en France – et pas d’'appartement tout court en France – toutes mes affaires étaient éparpillées dans des cartons étiquetés dans la grange à Maizeray. Facile me direz-vous, de retrouver et de remporter. Oui, mais est-ce que pour six mois on a vraiment besoin de ces 6 petits bols chinois, cinq verres à pieds, trois flûtes à champagne et douze assiettes plates ? Sans compter les fourchettes à dessert, baguettes chinoises, plats divers et variés… Evidemment, pour trouver les assiettes blanches, il faut sortir le carton intitulé « vaisselle » et qui pèse son poids. On enlève la poussière à force d'’éternuements compulsifs, on retire délicatement le ruban adhésif qui pour une fois a décidé de coller sur tout ce qu’il peut. On ouvre. Et sous les assiettes bleues (à soupe et à dessert), on retrouve enfin, enfouies sous à peu près quatre éditions de Libération, les assiettes blanche incriminées.
C'’est mieux que Noël. Le papier journal calfeutrant gomme les contours des objets, et on déballe frénétiquement, là, un verre mesureur, ici une tasse Guinness. On tâche d’'évaluer ce qui reste dans le carton d'’origine qu'’on referme consciencieusement et on va le ranger – il pèse un tout petit peu moins lourd maintenant, mais tout de même ! Et puis on optimise l’'utilisation de l’'espace dans un autre, qui, celui-ci, partira à Reims.
On retrouve ainsi les couverts, une planche à découper et une crêpière. De l’'autre côté la petite tasse qu'’on affectionnait tant et des cuillères à cocktail.
Que d'’émotion, mes amis, que d'’émotion…

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