06 janvier 2005

¿ Gloubi Boulga ?

Après mon coup de gueule dans le dernier Baz’Art*, changement de cap pour ce papier. Il faut savoir évoluer dans la vie (eh oui, y’'a que les z’'inbéciles qui changent pas d’'avis – et c'’est pas moi qui l'’ai dit la première).
Je disais donc que j’'allais arrêter de râler inutilement, notez bien. Enfin, j’'vais essayer d’'arrêter, quoi…
Mise en situation. Ô miracle, vous êtes invité à dîner par un gentil camarade / une gentille camarade… ce qui, il faut bien l’'avouer, est rare : on sait bien qu’'en école de commerce, le Sup de Co est overbooké, entre les journées sucrées et entreprises, les assoces et les soirées du BDE, que de mondanités déjà… (ce théorème pouvant s’'appliquer à tout étudiant de RMS).  Donc, privilège suprême, vous êtes invité à dîner. Fébrile, peut-être, le Sup de Co se demande alors ce qu’il va bien pouvoir vous mitonner comme pitance. Et là, allez, admettez, le menu est rarement varié, surtout chez la gente masculine (boudez pas, on est tous passé par là). Genre, on vous donne le choix : pâtes, riz ou blé ? Si votre hôte a des créances plus importantes, vous aurez peut-être droit à l’'option évoluée : « et si on se faisait livrer une pizza ? ». OK, on n’est pas là pour manger, mais pour passer une soirée sympa, ce qui est généralement le cas, puisque le Sup de Co a le sens de la fête, et généralement de l'’alcool dans ses placards (entre les pâtes et le riz, juste derrière le Nutella). Mais admettez quand même que l’'étudiant(e) qui, pour la première année, se retrouve seul(e) devant ses fourneaux – enfin son micro-ondes, tente rarement de faire concurrence aux bons petits plats de sa maman : c’'est déjà pas évident, pour ce que j’'en ai vu, de faire cuire des pâtes correctement sans qu’'elles collent (soit dit en passant, pour les pâtes, il suffit de lire le temps de cuisson qui est indiqué sur le paquet, on n’'est pas obligé de les lancer sur un plan de travail carrelé pour évaluer ensuite la manière dont elles accrochent, mais bon, vous faites comme vous voulez).
Je vais fonder le Comité de Rébellion des Papilles. Et vous conseiller un bouquin très sympathique : La cuisine de Julie, par Julie Andrieu, aux Editions Albin Michel – 120 francs (pour la conversion en Euros, voyez avec mes esclaves). L’'auteur a 25 ans, et il n’'y a encore pas si longtemps, s’'envoyait sans sourciller des pâtes au ketchup ou (je cite) du « banania – margarine ». Comme quoi, tout le monde peut evoluer.
Vous trouverez dans l'’ouvrage des recettes faciles à faire, originales ET, très important pour les pauvres étudiants que nous sommes : pas trop chères. Pour ceux qui me connaissent et qui ont testé mon légendaire crumble, eh bien la recette est un copyright de Julie Andrieu, et du livre sus-cité. Il y a des recettes « standard » : tartiflette, terrines, paëlla… et d’'autres plus originales : thon mi-cuit à la japonaise, travers de porc caramélisé au gingembre, cake à la banane… Bref normalement y’'en a pour tous les goûts. Et aussi pour les inconditionnels du surgelé : parce que la dame utilise aussi les produits surgelés, et vous donne ses petits trucs et astuces pour faire LA recette de vos rêves. Testez et vous m’'en direz des nouvelles.
Bon appétit quand même à ceux qui mangeaient des pâtes, du riz ou du blé aujourd’'hui – ou à ceux qui avaient choisi l’'option pizza…


* NDLR : Journal édité par le Bureau des Arts de Reims Management School, jusqu’en 2002, regretté ensuite car remplacé par l’ignoble Artefact.

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